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Bastille Optic organise le vernissage du M.U.R. Bastille avec Logan Hicks

C’est avec une grande joie que nous vous convions ce dimanche 19 décembre au vernissage du M.U.R. Bastille#2, après l’artiste pochoiriste MADAME qui avait inauguré ce mur le 14 février, c’est Logan Hicks, maître du pochoir qui s’y colle. Une Master Class sera donnée par Logan ce dimanche à 17h dans le salon de Bastille Optic.
Logan Hicks réalise son oeuvre sur le M.U.R. Bastille
PARIS TO NEW-YORK PORTAL « J’ai deux amours… » qu’il est parfois difficile de concilier tant la distance nous en sépare, quand une épidémie nous entrave, lorsqu’elles ont pour noms New-York et Paris. Comme viatique à l’absence de cette ville bien aimée, le New-yorkais Logan Hicks choisit la photographie. Celle des rues autrefois arpentées, celle des vues qu’il a immortalisées. In memoriam. Dans la tradition des portraits victoriens de ces chers disparus dont on conservait pieusement le souvenir d’un sourire dans un précieux médaillon, le « peintre à l’œil de photographe » dresse le portrait des deux villes qu’il vénère, pour ne pas les oublier. Le crâne qui surplombe ses portraits-paysages nous rappelle la vérité d’un temps qui passe, la vanité des vies qui s’effacent dans des villes qui n’en demeurent pas moins. Cette fragilité, Logan Hicks la traduit par une œuvre éphémère. En hommage à sa ville d’adoption, en offrande à sa ville d’élection, il inaugure ici un diptyque dont le second volet prendra place de l’autre côté de l’Atlantique. Cet Américain, de nouveau à Paris, confectionne le portrait d’une rue de Manhattan au cœur d’une couronne baroque dont la profusion des volutes tresse les liens qui unissent ses deux cités chéries. Aux chimères du passé, comme cet éléphant qui trôna un temps sur la place de la Bastille, l’artiste associe les symboles actuels d’une liberté qu’on souhaite éternelle. Tels les deux membres d’un même corps, les bras tendus de la statue de la Liberté et, en miroir, du génie de la Bastille brandissent cette même flamme qui embrase les cœurs quand ils viennent à s’éprendre. Héritier d’une longue lignée d’artistes américains éperdument épris de la Ville Lumière, Logan Hicks exprime par ses couleurs subtilement déposées cette ubiquité amoureuse que chanta passionnément Joséphine Baker : « Mon pays et Paris ! ». Cyrille Gouyette, historien de l’art, 19/09/21
Merci à nos partenaires : la Mairie du 11e arrondissement, Loxam, Michaël Woolworth, Artistik rezo, La Manoeuvre.
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